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23/07/2018
Avec EcoStruxure pour la Santé, Schneider Electric prépare les établissements de santé du futur : connectés et bienveillants.
14/11/2018
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PHARMA : on LEEM un peu, beaucoup, passionnément…pas du tout

Cette semaine est une semaine importante dans le microcosme de l’industrie pharmaceutique.

Mardi 11 septembre sera élu(e) le nouveau (ou la nouvelle) président(e) du LEEM, l’organisation qui réunit et représente les industriels du médicament.

Et vendredi de la même semaine, le 14 septembre, le LEEM organise la troisième édition de son université, PHARMACITES, pour une journée exceptionnelle d’interventions et d’échanges pour répondre à la question :

Comment serons-nous soignés en 2030 ?

 

 

 

Les enjeux pour les industriels du médicament sont nombreux et la période délicate.

D’un côté les systèmes de santé ont de plus en plus de mal à financer les besoins de santé en croissance et favorisent à chaque fois que possible les génériques ou les biosimilaires.

De l’autre les molécules à découvrir concernent des populations de plus en plus restreintes et/ou nécessitent de plus en plus d’investissements pour être développées…rendant la question du prix du médicament de plus en plus épineuse.

Un changement de modèle économique, promotionnel et donc stratégique pour ces entreprises qui voient en plus le digital transformer leurs écosystèmes (interne et externe) et faire émerger de nouveaux acteurs attirés par un marché de la santé qui pèse 6 000 milliards de dollars au niveau mondial.

La réunion du CSIS, Conseil stratégique des industries de santé, le 10 juillet dernier a donc été un moment important pour essayer réconcilier la France avec un secteur économique qui génère près de 90 milliards d’euros de chiffre d’affaires et est en excédent commercial depuis longtemps.

 

Pour autant l’industrie pharmaceutique reste une industrie à l’image complexe avec des gens qui LEEM un peu, beaucoup, passionnément…ou pas du tout.

 

Eux, la pharma,  ils l’aiment passionnément…

 

..en tout cas suffisamment pour vouloir s’engager et être prêts à prendre des coups pour elle.

En effet les deux candidats à la présidence du LEEM devront aller défendre l’industrie du médicament sur les plateaux de télévision, négocier avec le gouvernement la délicate question du juste prix du médicament et trouver des solutions pour « sortir par le haut » leur industrie dans un contexte de plus en plus complexe.

D’un côté (honneur aux dames), Emmanuelle Quilès, présidente du laboratoire Janssen en France et ingénieure de formation.

De l’autre Philippe Tcheng, médecin de formation et actuel Directeur des Relations gouvernementales France au sein de la Direction External Affairs Globale de Sanofi et Président-Directeur Général de Sanofi-Aventis Groupe depuis janvier 2018.

 

Ils seront élus par leurs pairs le 11 septembre au soir et je souhaite beaucoup de réussite à celle ou celui qui l’emportera.

 

Quand est elle #SansRépit, la Pharma on l’aime beaucoup.

 

Voilà des années que le LEEM communique auprès du grand-public pour améliorer l’image de cette industrie souvent mal-aimée. Mais pour la première fois en 2017 le LEEM s’est inscrit dans une campagne à l’échelle européenne #WeWontRest et a mis des moyens considérable pour promouvoir #SansRépit, une campagne sur la recherche médicale menée par les industriels du médicament.

Spot télé, affichage dans le métro, insertions presse… les moyens ont été d’envergure mais auront-ils permis de redorer l’image de la pharma en pleine « affaire lévothyrox » ?

 

Qui aime bien, châtie bien…quand la pharma on l’aime un peu quand même

 

Les médecins ont une relation particulière avec la pharma.

« Je t’aime »… « moi non plus ».. mais la relation s’est finalement complexifiée. Plus les aspects réglementaires de leur relation se précisent plus le fossé se creuse..

Zubin Damania, médecin hospitalier à Las Vegas et showman l’a bien compris et ce clip résume bien ce que beaucoup pensent à propos de la pharma.

 

 

Mais les jeunes médecins français eux aussi prennent de plus en plus leur distance avec l’industrie pourtant dans le monde entier des législations se sont mises en place pour rendre plus transparentes les relations médecins/industriels.

 

Parfois la pharma on ne l’aime pas du tout

 

On ne l’aime pas du tout quand Goldman Sachs publie un rapport « The genome revolution » en se demandant si soigner les maladies est un business model viable pour les industriels ?

Déjà que certains lui reproche de créer des maladies, si maintenant d’autres s’interrogent sur l’intérêt de les soigner, cela devient compliqué.

https://www.cnbc.com/2018/04/11/goldman-asks-is-curing-patients-a-sustainable-business-model.html

 

On en l’aime pas non plus quand on nous parle de « réunions secrètes ». Déjà que la pharma souffre d’une image d’industrie lobbyiste et peu transparente, cela ne peut redorer son image.

 

La bonne nouvelle au final c’est que la réputation de l’industrie pharma évolue même si cela reste une industrie avec un indice de confiance parmi les plus bas…la dernière enquête de PatientView montre une progression de la réputation de la pharma…

 

 

Il faut juste se rappeler que la confiance se perd en litres et se gagne en gouttes.. à quand une grande « open pharma initiative » qui mettrait la transparence au coeur de cette industrie ?

 

Digitalement vôtre

 

Lionel REICHARDT – Le Pharmageek