Franc Succès de la 1ère édition de la session e-santé animale à l’Université d’été de Castres
27/07/2016GO, GO…POKEMON GO ! #hcsmeufr
05/08/2016QUOI DE NEUF DOCTEUR GOOGLE ?
Quel que soit notre niveau d’hypocondrie, nous sommes très nombreux à avoir déjà tapé sur internet les symptômes que nous ressentions à un moment donné dans l’espoir que notre moteur de recherche(Google, bien souvent…) nous révèle de quelle maladie nous souffrions.
Google à nos petits soins
Google l’a bien compris. Près d’un pour cent des requêtes reçues par le géant de Mountain View concerne des mots-clés médicaux.
Mais voilà, bien souvent, l’internaute en quête de réponse à ses maux se retrouve dirigé vers des forums de discussion qui lui laissent penser qu’il est gravement malade, provoquant une panique démesurée chez celui qui n’a probablement qu’une vilaine migraine.
L’entreprise américaine a annoncé en juin 2016 qu’elle afficherait désormais des informations de santé qu’elle qualifie de « fiables » directement sur ses pages. « Le contenu de ces fiches médicales a été conçu en collaboration avec des médecins de la Havard Medical School et de la Mayo Clinic », explique le géant du web.
Pour l’instant, ce service n’est disponible qu’aux Etats-Unis. Mais il pourrait s’étendre à l’Europe prochainement…
Notre généraliste de demain ?
Google l’assure, la recherche de symptômes n’a pas pour objectif de concurrencer le corps médical. Il s’agit simplement d’informer les patients sur nombre de pathologies tout en leur conseillant d’aller consulter un médecin pour obtenir un avis personnalisé et professionnel.
En 2008, la firme californienne s’était déjà lancée dans l’analyse de symptômes via son service « Google Flu Trends ». Le moteur de recherche avait pour ambition de prévoir les prochaines épidémies de grippe en fonction des mots clés tels que « thermomètre », « toux », « douleurs musculaires » tapés par les internautes.
L’expérience fut malheureusement un échec car le programme surestimait les épidémies. Il a été fermé en 2015.
Malgré tout, et forte de cette première tentative, Google entend s’assurer de la fiabilité de ses réponses en invitant ses usagers à lui donner un retour sur l’efficacité de ce nouveau service. La société américaine nous met d’ores et déjà en garde : l’intelligence artificielle de cet outil ne peut être sûre à 100%.
Article rédigé par CAMILLE RICHEBOIS @CamilleRcb
Membre du « Collectif Pharmageek »