FORUM SANTE PUBLIQUE SANOFI : MIEUX LUTTER CONTRE LES MALADIES INFECTIEUSES #FSP2017
27/11/2017#30minutesmax – CES 2018 : premières impressions #CES2018 #hcsmeufr #esante
08/01/2018Maladies infectieuses : « Nous n’avons plus le choix ! » #FSP2017 #hcsmeufr
Les maladies infectieuses n’ont pas de frontières et se développent d’autant plus que la couverture vaccinale diminue et que l’antibiorésistance augmente.
Il faut donc agir …et vite.
« Nous n’avons plus le choix ! »
Ce message, c’est Guillaume LEROY, Président de Sanofi France, qui le passe en introduction du Forum Sante Publique Sanofi qui s’est tenu le 1er décembre 2017 sur le Campus Sanofi Val de Bièvre (un live tweet à retrouver dans ce STORIFY)
Cette 11ème édition, qui a réuni environ 200 acteurs de santé, avait pour thématique « Maladies infectieuses : Et si on faisait mieux ? ».
Plusieurs défis ont été lancés en régions entre septembre et novembre sur ce sujet et les propositions concrètes issues de ces réunions ont été présentées lors de ce Forum national par des rapporteurs.
Représentants de patients, hospitaliers, pharmaciens d’officines, médecins, mais aussi sociologues, philosophes ou économistes de la santé… ont participé aux défis régionaux et étaient présents sur l’estrade pour partager avec la salle le fruit de leurs travaux.
Vaccination, bon usage, place de l’information en santé, formation, antibiorésistance, parcours de soins,…tous ces sujets et plus encore ont été abordés, le tout animé avec brio par le journaliste Nicolas Rossignol.
Morceaux choisis.
DE L’IMPORTANCE DE L’INFORMATION
Nous vivons une époque formidable. Il n’a jamais été aussi simple d’accéder à l’information sur de nombreux sujets.
De même, la masse d’information disponible n’a jamais été aussi importante. 90% du contenu créé dans l’histoire de l’Humanité l’a été dans ces dernières années avec l’avènement du web et des réseaux sociaux.
C’est aussi le cas dans le domaine de la santé où les moteurs de recherche (pour ne pas en citer un en particulier) sont souvent le premier accès à l’information santé, du symptôme au diagnostic en passant par les traitements.
A tel point que le médecin n’intervient parfois qu’en deuxième intention…
Mais alors que l’information n’a jamais été aussi accessible et prolifique, la défiance voire la méfiance n’ont jamais été aussi été présentes.
Le sujet de la vaccination en est une bonne illustration.
C’est pour cela que deux des cinq défis étaient consacrés à cette thématique de l’information en santé :
- Vaccins, hygiène, antibioresistance : comment mieux informer en infectiologie pour améliorer la prévention et l’observance ?
- Mieux informer : comment dire le vrai sans polémiquer ?
Parmi les axes d’approche en matière d’information santé, l’accent est mis sur la nécessité de former les jeunes aux questions de santé publique avec des supports adaptés (vidéo, supports digitaux, réseaux sociaux, bande-dessinée…).
Une initiative européenne existe d’ailleurs sur les maladies infectieuses : « e-Bug ».
« e-Bug » est une ressource éducative gratuite et ludique destinée aux élèves des écoles, des collèges et des lycées ainsi qu’à leurs enseignants concernant les micro-organismes, la transmission, la prévention et le traitement des infections.
Mais si l’information en santé a besoin de fond, la forme aussi est importante et il est souvent regrettable que ce soit des entreprises de grandes consommation qui maîtrisent mieux les leviers marketing pour faire passer les messages.
« Le marketing en #Sante publique devrait s’appeler Sociologie de la consommation ! »
C’est Laurent MAUBISSON, maitre de conférence à l’IAE de Tours en Sciences de gestion et rapporteur d’un groupe régional qui le rappelle.
Mais l’autre groupe dira la même chose en insistant sur l’importance de créer une information « adaptée à la cible, claire et virale ».
Pour cela, il faut comprendre les comportements des patients, des consommateurs, même si ce terme peut parfois choquer.
Cette maîtrise des comportements n’est pas connue des professionnels de santé et c’est pour cela qu’il faut les former à mieux communiquer sur ces sujets auprès de leurs patients.
Une proposition va dans ce sens pour développer un module de e-learning sur la vaccination pour les professionnels de santé afin qu’ils aient l’ensemble des arguments pour répondre à leurs patients.
La salle a aussi insisté sur l’importance de l’exemplarité imaginant même un badge pour les professionnels de santé du type « Je me vaccine, je vous protège ».
PREVENIR OU PREDIRE ?
Un autre moment fort de cette journée aura été le débat sur « Mieux anticiper les épidémies : prévenir ou prédire ? ».
Ce défi relevé par la région Nouvelle-Aquitaine a pour grand témoin un expert du numérique : Guy MAMOU-MANI, ancien Vice-président du Conseil National du Numérique.
Au cœur de cette problématique, il y a la question des « Big Data » et de leurs usages pour prévenir et/ou prédire le développement d’épidémies infectieuses.
« Il faut favoriser l’interdisciplinarité pour croiser les sources de données afin de mieux prédire les risques pour les épidémies nouvelles ou émergentes »
insiste Sébastien Marque, biostastiticien et rapporteur de cette session.
Mais la donnée est partout comme le rappelle Guy MAMAOU-MANI, en montrant le schéma publié dans le JAMA, Journal of Amercan Medicine Association, il y a quelques années.
Nous avons une vraie richesse et des ressources en France pour traiter ces données et leur donner sens, insiste-t-il.
« Mais si ce n’est pas nous qui le faisons, ce seront les GAFA ! »
regrette-t-il.
Cette problématique est bien connue de SANOFI qui rappelle que l’innovation fait partie de son ADN et qu’en matière de numérique, elle multiplie les initiatives comme l’ouverture du 39BIS qui a eu lieu la semaine dernière, ou ce partenariat en intelligence artificielle et Big Data pour améliorer les vaccins anti-grippe.
Les autres groupes auront parlé lutte contre l’antibiorésistance et gestion des risques infectieux en partant de cas concrets en Bretagne et en Ile-de-France.
Retrouvez la journée dans le storify.
Une journée passionnante conclue par Philippe TCHENG, Vice-président Relations Gouvernementales chez Sanofi France, qui rappelle l’engagement de Sanofi sur ces questions de Santé publique en général et les maladies infectieuses en particulier.
Ce fut également l’occasion de rappeler l’existence de la plateforme « Antibio-responsable.fr » à destination des professionnels de santé et des patients pour mieux informer sur ces questions.
Une édition qui a tenu ses promesses et qui a permis à l’ensemble des acteurs présents d’échanger et de partager sur la question des maladies infectieuses en faisant des propositions concrètes pour faire mieux.
Une vraie réussite pour ce format de défis régionaux mis en place depuis deux ans dans le cadre de ce Forum Sante Publique Sanofi, qui a su au fil des ans se renouveler et continuer de faire avancer les sujets abordés.
Le gage d’une belle édition 2018 qui aura lieu en fin d’année comme d’habitude désormais.
Digitalement vôtre
Lionel REICHARDT – le Pharmageek
Post réalisé en partenariat avec Sanofi France