#JTCV J’irai tweeter chez vous – Rencontre avec Gérald BRONNER – Sociologue – Juin 2015

JTCV – Rencontre avec G. Bronner – JUIN 2015

Question 1 : Où sommes nous aujourd’hui ensemble ?

“Nous sommes réunis pour une soirée de discussion autour des régimes SANS (Sans Lait…Sans Gluten), avec le Pr LeCerf et également Olivier Bernard – le Pharmachien”.

Question 2 : Vous venez de publier “La démocratie des crédules” , pouvez vous nous en dire plus ?

“Tout le propos de mon livre tient sur un paradoxe… avec l’augmentation de la disponibilité de l’information, du niveau des études dans les démocraties, on pourrait pu imaginer l’arrivée des démocraties de la Connaissance…”

“C’est tout le contraire : le net et les réseaux sociaux semblent être un terrain de jeu pour des formes de crédulité collective…”

“Dans mon livre, je pose un diagnostic… explique le Pourquoi …et propose aussi quelques solutions… “

Question 3 : Les patients vont de plus en plus sur le Web, qu’en pensez vous ?

“C’est humain, je le fais moi même (rires)…”

“Il faut voir les effets pervers que cela peux créer … “

“Souvent, les patients arrivent avec un pré-diagnostic, et cela peux mener à la contestation même du diagnostic du médecin, de consultation supplémentaire…” “cela engendre un recours abusif à l’imagerie médicale… et une action sur le coût collectif..”

“cela rend les gens inquiets, une hypochondrie collective… il apparaît des groupes militants sur la santé qui ont une domination du marché de l’information”

“Enfin, ce que j’appelle le syndrome Doctissimo, avec la collecte de témoignages inquiétants, favorisant cette fameuse hypochondrie collective”

Question 4 : Que pensez vous du “Pharma Bashing” très présent sur le Web ?

“Les attaques sur la réputation de ces industries sont fondées sur la base de la théorie de la  conspiration, et du fameux argument  “A qui profite le crime?” “Même si ces craintes ne sont pas toujours infondées, on imagine un peu tout et n’importe quoi !”

“Les embouteillages servent sans doute ceux qui vendent de l’essence…Mais il serait étrange d’imaginer que ce sont eux qui créent les embouteillages !”