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Démocratie sanitaire (3/4). Internet, mon médecin et moi

Dans le « colloque singulier » qui unissait le docteur et le malade, un tiers s’est immiscé : le web. Si une démocratie sanitaire effective exige des acteurs informés, les médecins voient parfois d’un mauvais œil les malades arrivant avec un diagnostic glané sur un site. Mais d’autres œuvrent pour l’avènement d’un « e-médecin », prescripteur d’information numérique.

 

Internet est-il le premier médecin de France ? La question, volontiers provocatrice, est loin d’être purement rhétorique : sept Français sur dix consulteraient internet pour y trouver de l’information médicale, selon une étude réalisée par la société Global conseil. L’usage est donc massif. Néanmoins, que le monde médical se rassure, les analyses démontrent également que la première source d’information fiable reste le médecin.

 

« Il faut, et c’est l’un des enjeux d’une relation plus concertée avec le patient, que la personne qui vient consulter ne se sente pas minuscule, assure le docteur Jacques Lucas, vice-président de l’Ordre national des médecins et passionné par la question. Internet peut participer à cela. Le deuxième avantage, c’est qu’internet permet de dépasser cette forme de sidération intellectuelle qui saisit le patient lorsque l’on annonce un diagnostic. Je ne crois pas que le malade va aller sur le web pour simplement vérifier les dires du médecin, mais bien pour assimiler, digérer, à son rythme, les informations qui viennent de lui être livrées. »

Source: journalistesabishkek.typepad.fr