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[SSW] FOYO s’attaque aux maladies courantes des Rwandais via SMS et télémédecine

[SSW] FOYO s’attaque aux maladies courantes des Rwandais via SMS et télémédecinePar Kenza ADEÏDA 05 février 2014 Laisser un commentaire Mots-clés : Santé, Société & Usages, FOYO, Afrique, Afrique, Aphrodice MUTANGANA, application, e-santé, malnutrition inShare4Pour lutter contre les maladies tels que le cancer ou encore le diabète dans un pays peu développé, il faut viser la sensibilisation aux problèmes de malnutrition. Le mobile peut être une solution. Le plan d’action national mené par le Ministère de la santé du Rwanda a pour priorité d’éliminer la malnutrition via la sensibilisation de la population, et ce dès le plus jeune âge. Reste que de nombreuses maladies, directement liées à ce phénomène, sont laissées-pour-compte car trop spécifiques ou généralement attribuées à des patients des pays plus développés. A l’occasion de la finale du Seedstars World 2014 qui se déroulait hier à Genève, L’Atelier a rencontré Aphrodice MUTANGANA, managing director de la startup FOYO, gagnante du concours SSW de Kigali, qui cherche à résoudre ce problème. Celui-ci explique « il existe très peu de médecins spécialistes en Afrique par rapport aux nombres de malades, l’idée de cette application est de permettre le lien entre patients et docteurs ». Pour cela, il lance une application sensibilisant à un régime particulier en fonction de la maladie et un programme télévisuel nommés respectivement m-Health et t-Health. Une application m-Health pour sensibiliser la populationIl confie : « 62,8% de la population rwandaise utilise le mobile, cela permet de toucher un large panel de patients ». C’est pour cette raison que le mobile est apparu pour celui-ci comme le support avec le plus fort potentiel. L’application propose ainsi aux patients de s’abonner afin de recevoir tous les jours un SMS leur préconisant un régime équilibré et adapté à leur maladie. Mais le plus intéressant est que dans un second temps, m-Health proposerait une plateforme interactive d’échange entre patients et docteurs spécialistes. Parmi les maladies concernées, on retrouve certaines formes de cancer, des problèmes cardiaques, la diabète, l’obésité, le sida et les hépatites. Mais l’application permet également un suivi des femmes enceintes, des personnes âgées, des nourrissons mais aussi les personnes souhaitant tout simplement s’informer sur des questions de santé. Le but premier de ce projet est « d’éduquer la population » souligne Aphrodice. Et afin de toucher le public le plus large, Aphrodice a relevé plusieurs défis, dont celui « de baisser au minimum le coût du SMS pour arriver à la somme de 65 RwF soit 9 cts ». Un show télévisé t-HealthToujours dans le but d’étendre la sensibilisation et de promouvoir l’accès à l’information sur les questions de santé, FOYO a également développé un court format, le t-Health; où sont présentées les différentes maladies, comment les prévenir ainsi que comment les traiter. « Beaucoup de personnes au Rwanda et dans plusieurs autres pays d’Afrique sont analphabètes, ainsi avec l’émission ils peuvent être sensibilisés eux aussi » nous explique Aphrodice. Selon ce dernier, « il y a beaucoup de choses à faire en Afrique, les nouvelles technologies se développent, il faut voir ça comme une opportunité pour la santé ». Aphrodice a beaucoup d’ambition pour son projet et a déjà signé des partenariats avec certains pays d’Afrique comme le Burundi. D’après lui, FOYO a le potentiel d’apporter beaucoup en Afrique. L’Afrique était, par ailleurs, bien représentée parmi les finalistes du concours mondial SSW 2014 et représente « un continent ouvert à l’innovation » a déclaré Richard Tanksley, responsable d’un incubateur au Ghana. Iil n’y a pas de raison pour que l’Afrique soit exclue du processus de rupture que connaît notre époque, au contraire, elle a tout le potentiel pour en être actrice » conclut-il.

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