Tester son angine en pharmacie – France Inter
09/01/2014
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Pourquoi les industriels ne veulent pas des médicaments en supermarché 

L’Autorité de la concurrence le préconise, le gouvernement s’y oppose. Tout comme les laboratoires pharmaceutiques. Et pour cause : la vente en grandes surfaces des médicaments sans ordonnance les confronterait aux pratiques d’achat agressives de la grande distribution. 

En ce mois de janvier, les sénateurs s’apprêtent à examiner le projet de loi Consommation. Vont-ils en profiter pour libéraliser la vente de médicaments sans ordonnance, en les autorisant en parapharmacies et grandes surfaces, comme le préconise l’Autorité de la concurrence ? Le 19 décembre, l’institution s’est prononcée en faveur d’une libéralisation « limitée et encadrée » de la vente des médicaments non remboursés. Autoriser leur vente dans ces nouveaux points de distribution engendrerait une économie globale d’environ 270 millions d’euros par an sur un marché annuel de 2,2 milliards, estime l’Autorité de la concurrence.

FAIRE BAISSER LE PRIX DES MÉDICAMENTS NON REMBOURSABLES

 

Pas de quoi réjouir les fabricants de produits pharmaceutiques… »Ce soutien en faveur de la libéralisation va de pair avec la volonté de l’Autorité de la concurrence de renforcer le pouvoir de négociation des intermédiaires (grossistes-répartiteurs) et des officines vis-à-vis des laboratoires, estime Renaud Christol, avocat-conseil en droit de la concurrence chez August & Debouzy. Le but est de faire en sorte que le prix des médicaments non remboursables – qui, contrairement à celui des médicaments remboursables, est libre – soit le plus bas possible. »

L’objectif de l’Autorité est double : ouvrir la distribution de ces médicaments à d’autres opérateurs que les pharmacies pour instaurer plus de concurrence, et faire intervenir les mastodontes de la grande distribution, habitués à des pratiques d’achat plus agressives pour écouler de gros volumes. « Dans l’Avis de l’Autorité, il y a l’idée sous-jacente que, sur ces produits, les laboratoires dégagent des marges significatives, précise Renaud Christol. Et même si les prix baissaient, les fabricants s’y retrouveraient selon elle car cela créerait un cercle vertueux dans le secteur, avec plus de reconnaissance de l’innovation sur les médicaments remboursables et les blockbusters. »

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