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23/12/2013GlaxoSmithKline: le pharmacien qui lave plus blanc
Je n’ai rien fait mal, mais, je vous le promets, l’année prochaine j’arrête. » On pourrait résumer ainsi les bonnes résolutions annoncées à l’approche du Nouvel An par le groupe pharmaceutique britannique GlaxoSmithKline (GSK).
Il a toujours rejeté avec la plus grande énergie toutes les accusations de corruption des Etats-Unis jusqu’en Chine. Il annonce néanmoins une profonde refonte de ses méthodes commerciales. Il était innocent, il le sera encore plus !
Le laboratoire pharmaceutique a décidé d’arrêter de payer les médecins pour qu’ils prescrivent ses médicaments. Présenté lundi 16 décembre à ses cadres, ce plan de bonnes pratiques a été élaboré « pour [qu’ils restent] en phase avec la façon dont le monde est en train de changer», justifie Andrew Witty, le patron de GSK, dans une interview au New York Times.
Le britannique, dont les ventes se sont effondrées de 61 % au troisième trimestre en Chine, où une enquête pour corruption a été ouverte en juillet, propose rien de moins qu’une révolution.
GSK prévient qu’il va cesser de rémunérer les médecins et de leur offrir de luxueux voyages pour leurs interventions sur ses produits dans des conférences ou séminaires de formation. Il se trouve que dans le cadre de la réforme Obama sur la santé, toutes ces dépenses devront être publiées par les laboratoires en 2014. Le législateur américain a probablement joué ici le rôle d’aiguillon.
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