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Daiichi Sankyo : A l’est du nouveau….. #hcsmeufr

Hier, le laboratoire japonais Daiichi Sankyo a organisé une visite de son site de production situé à Altkrich en Alsace.

VISITE ALTKIRCH

L’occasion pour le troisième laboratoire japonais et 19ème mondial, de rappeler son implantation sur le territoire français en organisant une table ronde sur : » l’attractivité des territoires pour l’industrie pharmaceutique. »

Avec près de 120 millions d’euros de chiffre d’affaires la filiale France est la première filiale européenne et la troisième pour le groupe DAIICHI SANKYO qui compte prés de 30 000 collaborateurs pour plus de 8 milliards d’euros de CA mondial.

Le site d’Altkrich lui se distingue par son niveau d’excellence et son expertise sur la production de matière première pour les autres usines du groupe.

Il fête ses 40 ans d’existence.

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Seuls deux sites sur les 13 que compte DAIICHI SANKYO à travers le monde sont dédiés à la fabrication de matière première.

 

ATTRACTIVITE : LE SUJET DU MOMENT

 

La veille de la réunion de Daiichi Sankyo s’est tenu à l’Elysée le deuxième « conseil stratégique de l’attractivité ».

François Hollande a réuni 25 patrons mondiaux pour plancher sur l’attractivité de la France et pour libérer l’économie française de ses blocages.

Par ailleurs, il y a quelques jour le LEEM sortait deux nouvelles études sur l’état des lieux du tissu industriel pharmaceutique français.

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Fort de plus de 220 sites, il est caractérisé aujourd’hui par une fragilisation importante du fait du recul important des investissements industriels, du vieillissement du portefeuille produits concernés et de la difficulté à capter de nouvelles productions.

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La concurrence est principalement européenne.

C’est pour ça que la table ronde organisée sur le site d’Altkrich, en présence de nombreux élus d’une région ou est situé le parlement européen est essentielle.

Et tous, du maire au président du conseil régional, ont insisté sur l’importance de la présence de ces sites industriels dans un zone semi-rurale.

Par ailleurs d’autres acteurs comme la DIRECCTEAlsace BioValley ou l’Ambassade du Japon sont venus apporter un support à ces propos.

Et on comprend bien l’imbrication entre territoires et entreprises..la vie des deux souvent en dépendent.

 

FRANCK TELMON : UN PRESIDENT SUR TOUS LES FRONTS

FRANCK TELMON DAIICHI SANKYO

 

Si l’usine fête ses 40 ans, Franck TELMON, le président de Daiichi Sankyo France, fête ses 4 années à la tête de l’entreprise.

Ce pharmacien diplômé d’école de commerce a la lourde tâche de préparer l’entreprise aux changements à venir après des années de forte croissance.

« C’est passionnant même si parfois c’est dur » dit il en parlant de ses responsabilités.

Et lorsqu’il intervient on sent combien l’exercice peut être difficile.

Lui qui vient de restructurer son entreprise pour la préparer aux défis d’aujourd‘hui et de demain interpelle les élus.

« Je vais peut être être provocateur mais ne peut on pas envisager le médicament comme une source d’économie pour la santé plutôt que comme un centre de coût à diminuer en permanence ? »

En effet, dans le dernier PLFSS ce sont près de 3.5 milliards d’euros d’économies qui sont demandées à l’industrie pharmaceutique pour les trois prochaines années.

La France est elle un pays attractif ? « Oui » répond Franck TELMON, mettant en avant l’expertise et les compétences des personnels techniciens ou ingénieurs insistant aussi sur la qualité de notre système de soin et de la prise en charge des patients.

Oui la France à des atouts…MAIS il y a aussi de nombreux blocages.

Notamment un temps d’accès au marché parmi les plus longs d’Europe..300 jours en moyenne.

Et Franck TELMON surenchérit : « nous avons un dizaine de taxes sur l’industrie pharmaceutique en France contre seulement 2 ou 3 dans les autres pays européens »… il faut SIMPLIFIER.

Il ne se plaint pas, n’entre pas dans la question des montants ainsi prélevés mais insiste sur la complexité du système.

Complexité pour lui en tant que dirigeant mais aussi vis à vis de ses actionnaires et de sa maison-mère.

Pas de lisibilité, une incertitude, voire une instabilité permanente, on comprend que dans ce contexte les investissements productifs sur le territoire français sont rendus complexes à obtenir.

Et c’est bien là tout son enjeu de dirigeant, grand écart permanent entre son implantation locale et les enjeux stratégiques et économiques de son groupe.

Daiichi Sankyo France sait déjà qu’à l’horizon 2017, 50% de son chiffre d’affaires sera génériqué.

L’enjeu est donc de préparer l’entreprise à cela. Et le meilleur moyen est de travailler la recherche et développement (R&D) et les partenariats.

C’est ce que viennent nous présenter les responsables de la R&D de Daiichi Sankyo.

RetD Daiichi Sankyo

Priorité au cardiovasculaire, domaine thérapeutique d’expertise historique du groupe et développements dans l’oncologie.

Là aussi Franck TELMON se veut positif.

Lorsqu’on évoque l’essai clinique en cours sur edoxaban, un anticoagulant oral, actuellement en développement par Daiichi Sankyo, en cours d’évaluation par l’agence européenne (EMA), et commercialisé au Japon depuis 2011, il rappelle le rôle de la France.

8 200 patients inclus dont près de 10% par la France qui se place ainsi en premier pays sur l’étude.

Montrer au groupe le dynamisme, l’envie, l’exigence et l’excellence…c’est ce que vient dire aussi Frédéric BOIVISON le directeur général du site d’Altkirch.

Car, comme si la compétition avec l’extérieur ne suffisait pas, au sein du groupe aussi des choix doivent être faits sur les sites qui travailleront sur telle ou telle molécule.

Et Frédéric Boivison insiste sur le niveau d’expertise et le capital humain et régional de son site.

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« En moyenne ce sont 800 000 euros que nous investissons chaque année sur le site ».

Frédéric BOIVISON – DG Site Altkrich Daiichi Sankyo

Il s’inscrit donc dans cette démarche, si chère au japonais, du Kaizen – le progrès continu.

Pour conclure, le président de l’entreprise et le directeur général du site se retrouvent dans leur envie d’entreprendre, de développer, de valoriser l’excellence de leurs pratiques et de leurs équipes tant auprès de leur maison mère que des acteurs politiques et économiques du pays.

Simplifiez, donnez de la lisibilité, de la stabilité et nous nous chargeons de convaincre nos investisseurs grace à nos compétences et à nos projets… voilà en substance ce qu’ils nous ont dit hier.

Nul doute que ce sera le même message qui aura été passé à François Hollande par les entreprises étrangères présentes à l’Elysée la veille.

Et souvenons nous bien d’une chose :

La prédiction est terriblement difficile.. surtout dans le futur.

Alors essayons de simplifier au maximum et de donner le plus de lisibilité aux acteurs et investisseurs pour rendre attractifs notre pays et nos régions.

RETROUVEZ LE STORIFY DE CETTE VISITE CI DESSOUS

A bon entendeur.

Futur is friendly.

Lionel Reichardt – Le Pharmageek

 

 

#daiichisankyo – tweets & pics – 20 octobre 2014

https://storify.com/lionelreichardt/visite-du-site-de-daiichi-sankyo-a-altkrich-en-als