J’avais déjà eu la chance, il y a 2 ans, de découvrir le laboratoire pharmaceutique Janssen pour une visite dans les coulisses de leur pharmacovigilance.

Cette semaine, c’est la visite de leur centre de recherche et développement (R&D) de Val-de-Reuil, à l’ouest de Paris, que je partagerai avec vous grâce au mot-dièse #JanssenInnov.

Ce centre de recherche, l’un des 14 que compte le groupe Johnson & Johnson, maison mère du laboratoire Janssen, a la particularité de travailler aussi bien sur la branche pharmaceutique du groupe que sur sa branche « consumer » bien connue grâce à des marques comme Le petit Marseillais®, Roc® ou Neutrogena®.

 

Mais la particularité de Janssen dans son dispositif d’innovation est d’avoir basculé en open innovation à travers la mise en place, depuis 2013, de 4 centres d’innovation sous l’ombrelle de Johnson & Johnson Innovation.

En plus de ces 4 centres d’innovation, il y a aussi les JLABS aux USA qui forment un incubateur santé « sans conditions » réparti sur 5 sites (4 aux USA et 1 récemment ouvert à Toronto).

Tout cela est une suite logique pour ce groupe leader mondial de la santé qui a mis en place en 1973 la plus ancienne société de capital-risque dans le domaine de la santé et qui depuis plusieurs années lance des solutions digitales de santé sous sa marque Care4today.

La visite de la R&D Janssen.. un voyage jusqu’à la molécule et au delà…

 

Janssen, la division pharmaceutique de la première entreprise de santé mondiale.

 

Créé il y a presque 130 ans, Johnson & Johnson tient sa place de leader mondial de la santé avec plus de 265 entreprises réparties dans plus de 60 pays qui ont généré 74,3 milliards de dollars de chiffre d’affaires en 2014.

126 500 collaborateurs, 14 sites de R&D, 8,2 milliards de dollars investis dans la recherche en 2014…

Le groupe multiplie les reconnaissances :

• 1ère entreprise pharmaceutique la plus admirée au monde, au classement 2015 du magazine Fortune
• 1ère entreprise pharmaceutique la plus productive et innovante de l’index Idéa Pharma en 2014.

Pour la partie pharmaceutique,  elle investit plus de 20% de son CA en R&D et se concentre sur 5 domaines thérapeutiques :

• Onco-hématologie
• Immunologie
• Maladies infectieuses
• Neurosciences
• Maladies cardiovasculaires et troubles métaboliques

 

L’activité de R&D conduite sur le site de Val-de-Reuil est concentrée sur la chimie médicinale dans deux domaines thérapeutiques : oncologie (hématologie, cancer de la prostate et du poumon) et maladies infectieuses (virus de la dengue, virus respiratoires).

 

Open innovation et esprit start up au cœur de l’innovation Janssen

Le coût moyen de développement d’un médicament dépasse le milliard d’euros et prend en moyenne 14 années avant d’arriver à la commercialisation :

Outre le risque énorme pris par le laboratoire pharmaceutique, il y a de vrais enjeux financiers mais aussi de santé publique à accélérer le processus de découverte et de lancement.

Pour répondre à ces enjeux et développer une recherche qui trouve ( 3 000 nouvelles molécules sortent chaque année de ses laboratoires de synthèse organique de Val-de-Reuil),  Janssen a mis en place depuis plusieurs années une politique d’Open Innovation.

Cela signifie de collaborer avec des partenaires extérieurs (universitaires, biotechs mais aussi des start ups) dans des domaines aussi diversifiés que la chimie médicinale, la biologie ou la biophysique… mais pas que.

En effet, cette démarche d’Open Innovation s’est étendue au delà de la partie R&D pour se prolonger tout au long de la vie du médicament dans l’esprit de ce qui caractérise la transformation actuelle du modèle de l’industrie pharmaceutique vers le «Beyond the pill» et le «Patient centric»…

Au-delà de la molécule, sous entendu vers la construction de solutions de santé en plaçant le patient au cœur, voire en partenaire, des réflexions et des développements.

Cette démarche d’Open Innovation a fait du centre de R&D de Val-de-Reuil un centre à la pointe en oncologie et en maladies infectieuses.

Janssen France, des engagements concrets

7^ème laboratoire pharmaceutique sur le marché français, Janssen a développé en France une présence à la fois commerciale et industrielle.

Le site de Val-de-Reuil est le second site européen de R&D du groupe mais c’est aussi le plus gros site de production du groupe en Europe avec près de 70 millions de médicaments et 160 millions de produits de soins pour la peau qui y sont produits chaque année.

Ce site, qui exporte 90% de sa production, a connu en Janvier 2015 sa première inspection par la FDA (Food and Drug Administration) américaine et s’est vu certifié sans aucune observation écrite.

Cela confirme, si besoin, l’engagement de l’entreprise vis à vis de la qualité.

Dans les autres engagements pris depuis 2013 par Johnson & Johnson Innovation en France, il y a ces 6 accords de collaboration signés avec des entreprises françaises, notamment un contrat d’option globale et de licence en 2013 avec Effimune.

Effimune est une société de biotechnologies issue de la recherche académique française, l’exemple réussi d’une « spin-off » d’une unité Inserm de Nantes, cofondée en 2007 par Bernard Vanhove, chercheur en immunologie, et Maryvonne Hiance.

Grâce à cette collaboration, Johnson & Johnson travaille sur le développement de nouveaux traitements capables de contrôler le système immunitaire dans un contexte de maladie auto-immune ou de greffe.

Ce contrat a permis la commercialisation de FR104, un fragment d’anticorps monoclonal en phase de développement préclinique pour le traitement des maladies à médiation immunitaire.

 

Un autre exemple de partenariat est celui que Janssen a développé avec SEMIA.

 

SEMIA est un incubateur d’entreprises innovantes de la région Alsace qui a quinze années d’existence. Structure universitaire à l’origine, SEMIA s’est constitué en association depuis dix ans et comprend cinq membres issus de l’univers de la recherche et un membre représentant le Conseil Régional d’Alsace.

Depuis sa création, SEMIA a accompagné la naissance d’une centaine d’entreprises.

 

Janssen accompagne des start ups, notamment en phase de préincubation, en leur exposant sa pratique du crédo, pivot de son système de valeurs et de sa politique managériale.

 

 

Janssen est donc un laboratoire résolument innovant qui s’engage à avoir 40 % d’interactions digitales avec les professionnels de santé à l’horizon 2016 et favorise la connexion entre tous les acteurs de santé et les patients.

 

 

Une jolie rencontre en perspective donc pour découvrir un laboratoire pharmaceutique qui s’inscrit résolument dans la transformation de son modèle à travers un écosystème élargi,  où l’innovation tient une place majeure.

 

A suivre le 30 septembre avec #JanssenInnov…

Digitalement vôtre

Lionel REICHARDT /Le Pharmageek

 

 

To the pill and beyond = vers la molécule et au delà

Post réalisé en partenariat avec Janssen France